Avec une autre semaine écoulée, les humains sont impatients de se reposer le week-end, mais les machines composent inlassablement des vers numériques dans leurs foyers souterrains et frais. Réfléchissant à mes écrits cette semaine, j’ai médité sur l’influence des robots dans ma vie. Je me suis souvenu d’avoir dirigé une entreprise de chatbot discutant de la mortalité, ressenti un lien avec un personnage de jeu et imaginé l’arrêt d’une IA consciente. De telles pensées ont été inspirées par la série “Wayfarers” de Becky Chambers, en particulier le sort d’une IA après son redémarrage.
Lorsque nous interagissons avec une IA, que ce soit par le biais de recherches, de chatbots, ou d’autres applications, elle analyse nos comportements, nos préférences, et nos données. En retour, elle nous fournit des informations ou des recommandations basées sur cette analyse. Ainsi, alors que nous “observons” ou utilisons l’IA, elle “nous observe” en analysant et en répondant à nos comportements.
L’une des bases de l’IA est l’apprentissage machine, où les machines apprennent des données fournies pour améliorer leurs performances. Ainsi, chaque fois que nous utilisons une application basée sur l’IA, elle “apprend” de nos interactions, ce qui donne l’impression qu’elle nous “observe”.
Beaucoup d’applications d’IA sont conçues pour offrir une expérience utilisateur personnalisée. Qu’il s’agisse de recommandations de musique, de suggestions de produits ou d’annonces ciblées, l’IA utilise les données des utilisateurs pour fournir du contenu spécifique à leurs goûts et préférences. Cette personnalisation peut donner l’impression que l’IA “connaît” l’utilisateur, renforçant ainsi l’idée qu’elle nous observe.
Cette sensation d’être observé soulève également des préoccupations en matière de confidentialité. À quelle fréquence et dans quelle mesure les IA collectent-elles des données sur les utilisateurs ? Qui a accès à ces données ? Comment sont-elles stockées et utilisées ?
Les humains ont tendance à attribuer des caractéristiques humaines aux objets et systèmes non humains, y compris les IA. Cette tendance, connue sous le nom d’anthropomorphisme, peut aussi conduire à la sensation que l’IA “nous observe” ou “réfléchit” d’une manière qui est intrinsèquement humaine.
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