Posté par: mkraft Catégorie: Startup Mots clés: , , , , , , , , Commentaires: 0

 L’événement startup à Oslo, en Norvège, a été marqué par une certaine fatigue liée à un enchaînement intense d’activités. Cependant, cet engagement témoigne d’une profonde passion pour l’écosystème des startups. “Haje Jan Kamps” (Photographe néerlandais)  avait déjà exploré la scène des startups d’Oslo en 2016, et à l’époque, il regrettait le manque de sophistication. Toutefois, au fil des années, des progrès significatifs ont été observés, avec une augmentation notable de la compétence entrepreneuriale, soutenue par sept années de développement de l’écosystème. Des accélérateurs de renom, des structures de soutien solides et de nouveaux investisseurs ont vu le jour.

Néanmoins, l’événement a mis en lumière une préoccupation majeure : certains investisseurs semblaient adopter une perspective à court terme, ce qui pourrait compromettre la stabilité de l’écosystème naissant. Un problème récurrent, similaire à celui rencontré dans l’écosystème britannique il y a environ 15 ans, était la tendance des investisseurs providentiels et des investisseurs de pré-amorçage à négocier des parts d’équité excessives dans les jeunes entreprises. Cette approche est risquée, en particulier dans une industrie où le succès financier dépend d’un petit nombre d’entreprises exceptionnelles. Le modèle de capital-risque repose sur la réalisation de rendements importants par quelques startups du portefeuille, compensant ainsi les performances moins satisfaisantes des autres. Cependant, si les structures d’accord favorisent une dilution excessive de l’équité, cela peut dissuader les investisseurs ultérieurs, compromettant ainsi l’engagement des fondateurs et les retours sur investissement futurs.

En somme, exiger une part de 30 % dans des startups naissantes est une stratégie à courte vue que les fondateurs ne devraient pas accepter. Heureusement, ce problème peut être résolu en ayant des investisseurs plus avisés qui acceptent une participation moindre en échange d’un montant équivalent d’investissement. Cette approche bénéficie aux fondateurs en les préservant tout en rendant l’investissement plus compétitif. Les fondateurs doivent également se rappeler qu’ils ont le droit de contester des termes injustes et espérer que les investisseurs comprendront l’importance de s’engager à long terme dans l’aventure entrepreneuriale.

Après avoir examiné ces préoccupations, il est temps de se pencher sur d’autres développements notables dans le monde des startups au cours de la semaine écoulée.

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